Powered By Blogger

vendredi 21 octobre 2011

La démondialisation, points de vue


De nombreux Américains, victimes de la crise financière, vivent désormais dans des villages de tentes. Selon Libération, ce phénomène est très sensible en Californie mais, en faisant des recherches sur You Tube, on s'aperçoit que que de nombreux états sont touchés par cette catastrophe sociale que les financiers, les fameux marchés, les agences de notation, ignorent totalement.

Voici donc une vidéo intitulée "Tent cities spring up in L.A.", des villages de tentes surgissent à L.A., dans lequel la présentatrice expose le triste sort de ceux dont le domicile a été saisi, ceux qui ont perdu leur travail... Dans le même ordre d'idée, on peut trouver des vidéos qui montrent des gymnases ou salles de spectacle transformés en salle de soins où les plus démunis sont pris en charge par des médecins, dentistes, ophtalmologistes bénévoles.

                                  Les Américains sont en train de devenir des Indiens, à qui le tour en Europe?



   
En Europe, la situation n'est guère meilleure. Voici un copié-collé provenant de la page d'accueil OrangeLes grandes associations caritatives françaises ont appelé vendredi les dirigeants européens à sauver le financement de l'aide alimentaire européenne et à "ne pas abandonner" les 18 millions de pauvres, au lendemain d'un nouveau rendez-vous raté des ministres de l'Agriculture.
    augmenter la taille du texte diminuer la taille du texte 
Photographe : Mychele Daniau :: Logo des Restos du Coeur  
 
Sans un déblocage rapide de la situation, "une catastrophe humanitaire" menace l'Union européenne dès 2012, ont de nouveau alerté les Restos du Coeur, la Croix-Rouge française, la Fédération des banques alimentaires et le Secours populaire."Les problèmes de carences alimentaires, de déséquilibre nutritionnel, risquent de réapparaître en Europe, pour la première fois depuis l'après-Guerre", a prévenu auprès de l'AFP Olivier Berthe, président des Restos du Coeur.
Créé en 1987, le Programme européen d'aide aux plus démunis (PEAD) permet de financer sur le budget de la Politique agricole commune (PAC) l'aide alimentaire de 18 millions d'Européens pauvres dans 19 des 27 Etats membres.Mais son avenir est en sursis.
Suite à une décision de la Cour de justice européenne, la Commission européenne a annoncé en juin une baisse de 80% de son financement pour 2012, à 113 millions d'euros contre 480 millions prévu initialement.
Il risque même de disparaître en 2013.

Après plusieurs rencontres pour tenter de résoudre cette crise, les ministres de l'Agriculture n'ont une fois de plus pas pu se mettre d'accord jeudi à Luxembourg: six états (Allemagne, Suède, Royaume-Uni, Danemark, République tchèque et Pays-Bas) ont bloqué le maintien du PEAD, considérant que son financement ne devait plus relever de la PAC, mais de budgets sociaux gérés par chaque Etat.
"Sauf nouvelle décision, le PEAD sera donc bel et bien amputé de 80% en 2012", redoute Didier Piard, responsable de l'action sociale de la Croix-Rouge française.
"Une preuve d'égoïsme", a déploré le commissaire européen à l'Agriculture Dacian Ciolos; "Scandaleux!", a dénoncé le ministre français de l'Agriculture Bruno Le Maire.
Après ce nouvel échec, les quatre grandes associations françaises bénéficiaires du PEAD en ont pour la première fois appelé vendredi aux "chefs d'état et de gouvernement européens" pour qu'ils "n'abandonnent pas les plus pauvres".
En France, troisième pays bénéficiaire des fonds européens derrière l'Italie et la Pologne, le PEAD représente 23% à 55% des denrées collectées par les associations.
Mais si son budget fond à 15 millions d'euros, contre 78 millions précédemment, les associations risquent de manquer de denrées dès les premiers mois de 2012. Sur l'ensemble de l'année, 130 millions de repas sur les 440 millions actuellement distribués pourraient ne plus l'être.
Certaines, comme la Croix-Rouge, ont déjà indiqué qu'elles se tourneraient alors vers le gouvernement "pour trouver des solutions rapides".
Bruno Le Maire a souligné jeudi dans La Croix que le gouvernement est "déterminé à ne pas (les) laisser tomber".
Mais là où la crise frappe le plus fort, comme en Espagne, en Grèce ou au Portugal, les gouvernements risquent de refuser de débloquer des fonds, estiment les associations.A la Fédération française des banques alimentaires (FFBA), on compte plus que jamais sur "la générosité des Français lors de la grande collecte des 25 et 26 novembre" pour construire des stocks qui permettront de faire face à la pénurie annoncée pour début 2012.
Aux Restos du Coeur, on estime toutefois que la marge de manoeuvre est quasiment inexistante.
"Les donateurs sont eux aussi touchés par la crise", souligne Olivier Berthe, et "nous avons déjà fait de gros efforts pour faire face à une augmentation de la demande de 25% en trois ans".
                        

        Pour en savoir plus: Observatoire des inégalités  ***clic***                                               


                               
             Plus de 100 millions de repas servis en 2010...

Une réflexion sur une possibilité d'une éventuelle taxation des transactions financières fait d'une proposition courageuse au Parlement Européen qui va réfléchir à la possibilité en question (autant dire que c'est pour les calendes grecques).

Les transactions financières ne sont pas taxées jusqu'à présent alors que tout est taxé. Le Parlement Européen, cet usine à gaz qui s'emmêle les tuyaux,sollicité par mère courage, la Chancelière A.M. a voté récemment en faveur d'une proposition visant à réfléchir à l'éventualité d'une taxe de 0,01  ou de 0,05 pour cent sur l'ensemble des transactions financières en Europe. Les députés européens encouragent (encore du courage) l'ensemble des pays de la planète à suivre cet exemple.
Selon les déclarations officielles ( anciennement les "milieux autorisés", cette taxe rapporterait 200 milliards d'euros, chaque année.

A vos calculettes: si 0,01 ou 0,05 pour cent (peu importe, on n'est pas à quelques euros près) représente 200 milliards, quel est le montant des transactions financières non taxées?
                   

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire