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vendredi 27 novembre 2009

l'éclair de la trancendance ( suite )


 Aprés cet intermède qui donne à penser, je reviens à une pensée plus proprement philosophique. La pensée est un arrêt de l'action dans laquelle se trouve entraîné l'être humain ( le pousse par derrière et le tire par devant). Cette suspension de l'activité paraît d'autant plus difficile aujourd' hui qu'il y a ce bombardement incessant d' images, de musique, de loisirs divers et de travail ce qui implique des trajets et aussi bien souvent aussi et encore de la musique...Comment être pensant?

  Il s' agit de se poser de faire en sorte d' établir le silence en soi et autour de soi.
La relaxation me paraît être un des moyens de parvenir à un état propice à la pensée. Ainsi et par exemple la Sophrologie, initiée par Alphonce Caycedo débouche - t- elle sur les Valeurs et trouve son fondement chez les philosophes comme Platon, Aristote, Thomas D'Aquin, Hegel, Husserl et Merleau-Ponty.
Pour cette discipline il s'agit de sortir de la conscience ordinaire, de se libérer éventuellement de la conscience pathologique ( les différentes névroses ou comportements névrotiques induits par la société moderne ) pour accéder à la conscience sophrosonique c'est à dire une conscience délivrée et éclairée, autant que le permet notre humaine condition.

 Le nunc stans est le repos initié par la pensée et pour la pensée comme l'oeil au coeur du cyclone: " Dans ce creux entre le passé et le futur, on trouve sa place dans le temps, quand on pense." Anna Arendt. L'homme peut être, à tout instant,  un commencement absolu parce que la pensée est capable d'interropre l'enchaînement de la pensée animale en étant "une petite piste discrète de non temps".

 Vocabulaire
nunc stans: un ici immuable.

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