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dimanche 24 janvier 2010

La conscience comme néantisation ou la liberté chez Sartre

La pensée antique s'est employé à définir les objets du monde et à considérer que l'existence humaine était un objet parmi les autres.
La pensée médiévale considéra l'homme comme une créature de Dieu.
Descartes prit comme point de départ la conscience que posséde le sujet de lui- même pour découvrir une vérité absolue, le cogito ergo sum: je ne peux pas douter de ma propre existence. C'est la philosophie de la subjectivité, c'est à dire cette pensée qui fait de la conscience de soi le fondement de toute vérité. Le matin du grand soi pour faire un jeu de mots facile.
Sartre se placera d'emblée dans la lignée de Descartes. Si le sujet conçoit que sa propre existence est le fondement de toute vérité, alors il devient crucial de le définir ( le sujet) pour la pensée, le savoir, l'intelligence. L 'homme n'est pas une pierre ou un arbre, il faut qu'il sache ce qu'il est.

Or la pensée ne pense pas ce qu' elle veut: elle doit obéir à une norme, celle de la vérité qu'elle soit scientifique, sociologique ou politique. Et à fouiller plus, le risque est que la tentative de définition de l'homme passe par le renoncement de son autonomie: je suis contraint par les enchaînement logiques de telle ou telle science.

Comment donc maintenir l'autonomie de l'homme?

Descartes définit la puissance du doute, la possibilité de refuser le faux: il s'agit d'une définition de l' homme par sa puissance de négation. L'homme peut dire non.
" L'expérience de Descartes n'est pas celle de la liberté créatrice ex nihilo, mais d'abord celle de la pensée autonome qui découvre par ses propres forces des relations intelligibles entre les essences déjà existantes."

                                                 Sartre, La liberté cartésienne, 1946,in Situations I.

Cett expérience de l'autonomie ne coincide pas avec la productivité. Finalement, il faut dire oui ou non et décider seul du vrai.Il s'agit d'un acte métaphysique absolu puisque il se place dans l'intellection.
 "Cette liberté, précisemment parce qu'elle ne compore pas de degrés, il est visible qu'elle appartient à tout homme. Ou plutôt, car la liberté n'est pas une qualité parmi d'autres, il est visible que toute homme est liberté. Un homme ne peut pas être plus libre que les autres, parce que la liberté est semblable en chacun."
                                                                                                                                   Sartre ,ibid.


Lumières nocturnes, La Ciotat, vue du Beausset.

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