Bonne Année 2013 aux lecteurs dont je devine qui ils sont à travers les statistiques, des lecteurs de Sartre, de Bauman, des indignés de tout poil qui ont lu en grand nombre "Le racket des grandes surfaces", des Internautes de tout pays qui délaissant la navigation pulsionnelle (38 000 visites à ce jour) viennent avec moi, en toute humilité, fréquenter des gens de bonne compagnie, les philosophes.
Bonne Année à mes membres fidèles.
Bonne Année à tous ceux qui ont la réflexion et l'analyse, l'indignation et le désir de changement chevillés au corps et je les invite, pour ceux qui le veulent bien à rejoindre, comme je l'ai fait, le mouvement "Roosevelt 2012" et ses 87 835 citoyens engagés dont je suis et un collectif de personnalités parmi lesquelles se trouvent, par exemple, Stéphane Hessel, Edgar Morin, Curtis Roosevelt, petit fils de Franklin D. Roosevelt, Jean Daniel, fondateur du Nouvel Observateur, Jean Rousseau, Président d'Emmaüs International et bien d'autres noms de la philosophie et de l'engagement politique et moral.
"Il y a un futur vague et conceptuel qui concerne l'humanité entière et sur lequel nous n'avons pas de lumière: l'histoire aura-t-elle une fin? Le soleil s'éteindra-t-il? Quelle sera la condition de l'homme dans le régime socialiste de l'an 3000? Nous laissons ces rêveries aux romanciers d'anticipation: c'est l'avenir de notre époque qui doit faire l'objet de nos soins: un avenir limité qui s'en distingue à peine - car une époque, comme un homme, c'est d'abord un avenir. Il est fait de ses travaux en cours, de ses entreprises, de ses projets à plus ou moins long terme, de ses révoltes, de ses combats, de ses espoirs: quand finira la guerre? Comment aménagera-t-on les relations internationales? Que seront les réformes sociales? Les forces de réaction triompheront-elles? Y aura-t-il une révolution et que sera-t-elle? Cet avenir nous le faisons nôtre, nous ne voulons point en avoir d'autre."
Jean-Paul Sartre, Situations II
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Sartre et Simone de Beauvoir |
Dire l’urgence et reconstruire l'Espoir ( Introduction du Manifeste du Collectif "Roosevelt 2012"
"Nous ne pouvons pas rester sans rien dire. Nous ne pouvons pas rester sans agir. Aujourd’hui, l’esprit se révolte contre le sort qui est promis à l’homme. Crise sociale, crise financière, crise écologique, crise démocratique… dans tous ces domaines, nos sociétés approchent d’un point de rupture, d’un point de non-retour. Après 30 ans de laisser-faire, après 5 ans de crise financière, nous arrivons à un moment crucial. Comme l’écrivent Stéphane Hessel et Edgar Morin : «maintenant nos sociétés doivent choisir : la métamorphose ou la mort.» Dans tous les domaines (emploi, écologie, démocratie, éducation, culture, logement, santé, relations Nord- Sud…), de nombreuses associations, des élus et des citoyens agissent déjà avec force et intelligence. Si nous créons aujourd’hui un collectif nouveau, c’est parce que nous pensons qu’il est urgent d’agir pour éviter un effondrement économique. Car un tel effondrement pourrait amener à un chaos qui rendrait vaines toutes les actions entreprises dans les autres domaines. «Le capitalisme vit une crise suicidaire pour l’humanité» affirmait déjà Michel Rocard en 2007. Cinq ans plus tard, rien n’a changé. Ou alors en pire ! Plutôt que de s’attaquer aux racines de la crise, plutôt que de changer radicalement un système économique que tous, en 2008, disaient vouloir transformer de fond en comble, nos dirigeants ont continué la fuite en avant, en remplaçant la «transfusion» de dette privée par une transfusion de dette publique.
Mais jusqu’à quand cette fuite en avant est-elle durable ?...."
Lire la suite du Manifeste sur le lien suivant:
http://www.roosevelt2012.fr/
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Stéphane Hessel et le Dalaï Lama, "Déclarons la paix" |
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