dimanche 18 avril 2010
La science de la voracité
Synthèse d' un article de Libération du 15/04/2010
Jean- Hervé Lorenzi, professeur d' économie à Paris- Dauhine et Paul Jorion, anthropologue et sociologue se penchent, au- cours d'un entretien sur l'économie en tant que science ou prétention à être une science.
Cet article cite dès son introduction les paroles de Winston Churchill:
" Si vous mettez deux économistes dans une pièce, vous aurez deux avis différent. A moins que l'un d'eux soit Lord Keynes. Dans ce cas- là, vous aurez trois avis différents."
Chacun comprendra, dans cette saillie du grand homme que selon lui, il y a autant de théorie économiques que d'économistes et que Keynes est une sorte de grand écart entre le libéralisme et l'étatisme, en caricaturant un peu.
Les économistes ont mis en place des méthodes d'analyse ultrasophistiquées agrémentées de mots savants qui tiennent le profane à distance et surtout à distance des bénéfices et l'article en cite quelques- uns: modèles stochastiques, aléa moral, effet d'hystérèse, asymétrie informationnelle,..
Et se faisant, ils pensaient notamment, en avoir fini avec l'incertitude et l'irrationnalité des comportements humains, jusqu'à ce que la denière crise en date anéantissent ces belles certitudes, surtout celles se résumant à des formalisations mathématiques et que l'ont ait dû faire appel à l'empirisme des contribuables.
Voici la synthèse d'une discussion entre Jean-Hervé Lorenzi, professeur d'économie à Paris Dauhine, président du Cercle des économistes et Du Conseil de surveillance de la compagnie financière d'Edmond de Rotchild, Private Equity Partners et, Paul Jorion, antrophologue et sociologue, familier de la finance ayant vécu aux States, spécialiste des scinces cognitives et de l'intelligence artificielle et qui a publié deux ouvrages avant la crise , où sont décortiqués les déséquilibres financiers des Etats Unis et d'autres pays:
-La crise du capitalisme américain,Editions du Croquant,
-Des subprimes au séisme planétaire, Editions Fayard,
à suivre,
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire